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Simon Pierre Arnold
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En Jésus de Nazareth, Dieu lui-même se dépouille à nos yeux. Ce dépouillement radical dénude absolument notre Dieu et notre foi. Jésus lui-même s'est employé, de différentes manières, à dépouiller Dieu de toute image. Jamais, il ne parle de Dieu. Il nous Le montre dans sa relation permanente avec le Père, dans ses gestes et la parabole de sa vie.Jésus s'est employé, de différentes manières, à dépouiller Dieu de toute image. Nous devrions en reprendre conscience dans notre dialogue avec l'Islam ou le Judaïsme. Jamais, d'ailleurs, il ne parle de Dieu. Il nous Le montre dans sa relation permanente avec le Père, dans ses gestes et la parabole de sa vie. Oui, le Dieu de Jésus est relation. C'est là le sens ultime de notre foi trinitaire. Et ce qu'il nous montre, dans cette relation, c'est le passage du Dieu tout puissant au Dieu fragile, de l'autosuffisant à celui qui exprime son besoin de nous à Gethsémani. Au lavement des pieds, le maître et Seigneur s'est fait esclave pour que les victimes d'un système qui fabrique des esclaves puissent devenir les amis de Dieu.
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Au risque de Jésus-Christ ; une relecture des voeux
Simon Pierre Arnold
- Lessius
- La Part Dieu
- 29 Novembre 2007
- 9782872991686
Les turbulences que traverse aujourd'hui la vie religieuse constituent une extraordinaire occasion de conversion si elles sont vécues comme un appel à revenir aux fondements sur lesquels elle est bâtie. Fort de cette conviction, Simon Pierre Arnold propose aux religieux un travail de remise en question priante qui les renvoie aux trois axes fondamentaux de leur vie que sont la pauvreté, la chasteté et l'obéissance, dans une double perspective de fidélité à la source évangélique et aux interpellations du monde contemporain. Ecrit dans un contexte latino-américain, Au risque de Jésus-Christ peut cependant rejoindre tout religieux soucieux de donner sens à son engagement. Il aide à redonner goût et audace à la suite toujours actuelle de Jésus-Christ.
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Dieu derrière la porte ; la foi au-delà des confessions
Simon Pierre Arnold
- Lessius
- La Part Dieu
- 9 Septembre 2016
- 9782872993024
Un ouvrage des éditions du Cerf, maison des cultes, des cultures et des civilisations. Le Cerf est le premier éditeur religieux de France et de l'espace francophone.
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En se mettant symboliquement dans les pas de Nicodème (Jean 3), ce pharisien lettré, qui vient trouver Jésus de nuit, l'auteur se propose de reprendre l'aventure croyante à zéro. Au creux de la profonde nuit spirituelle que traversent le monde et les religions aujourd'hui, comment se dire «?croyant?»??
Comme Nicodème, insatisfait de ses discours et langages obsolètes, l'auteur cherche à renaître. Faut-il s'en tenir, à contrecourant, à ces discours religieux connus, ou s'agit-il d'entreprendre un nouveau chemin inédit au creux de l'aventure mystique??
En partant de la «?sainte ignorance?» de Galilée, l'ouvrage se propose de refaire tout le chemin de la foi comme une nouvelle initiation qui tient compte du monde où nous vivons. Au-delà ou en amont des religions, il s'agit de «?renaître en Esprit et Vérité?». -
Les relations entre la Vie Religieuse et l'Eglise furent toujours complexes. D'une part, tout au long de l'Histoire, les religieux et religieuses ont toujours manifesté un amour passionné pour l'Eglise et celle-ci une admiration affectueuse, craintive et parfois réticente envers eux et elles. Mais, d'autre part, notre vocation d'hommes et de femmes « consacrés » fait de nous, dès notre origine, l'aiguillon dans la propre chair de l'Eglise. Ne sommes-nous pas nés dans le désert d'Egypte (les premiers moines), d'une critique implicite de la cléricalisation de l'Eglise et d'une revendication du retour à nos origines « martyrielles » et charismatiques. L'Eglise elle-même, d'ailleurs, ne cesse de nous renvoyer à nos intuitions fondatrices chaque fois que nous nous en écartons soit en nous cléricalisant soit en nous mondanisant.
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La foi sauvage, bilan provisoire d'un théologien perplexe
Simon Pierre Arnold
- Karthala
- Chretiens En Liberte
- 18 Mars 2011
- 9782811104948
Simon Pierre Arnold, né à Liège en 1947, est un penseur atypique. Il se laisse difficilement situer dans le concert chrétien européen. Lui-même se réclame d un horizon d inspiration hybride, qui tente d intégrer des espaces extrêmement divers du monde contemporain. Moine bénédictin résidant au Pérou depuis 35 ans, il a été préoccupé, depuis toujours, par les questions de langage, de dialogue des cultures et des religions. Son option pour une vie contemplative et son choix préférentiel pour les pauvres l ont amené à fonder un monastère à quatre mille mètres d altitude au bord du lac Titicaca, au milieu du peuple aymara. Héritier des pères de la théologie de la libération latino-américaine, il est considéré comme un des pionniers de ce qu on appelle le courant de la théologie andine, dans le cadre plus large de la théologie indienne. Il a ainsi créé un centre d études et de recherches sur les questions du dialogue foi et culture andine. Dans le droit fil de la tradition bénédictine, il est aussi le fondateur d un centre de spiritualité qui offre une formation à l accompagnement spirituel et un service permanent d écoute, à Lima et dans l Altiplano. Ajoutons qu il a assuré pendant neuf ans la coordination théologique de la Confédération latino-américaine des religieux (CLAR). Sa carrière de journaliste, comme chroniqueur religieux au journal bruxellois Le Soir durant plusieurs années, explique ses préoccupations prioritaires, comme son style assez éloigné des canons académiques. Sa veine poétique, que l on retrouve dans les pages de ce livre, s est exprimée aussi dans plusieurs recueils et disques de chansons religieuses. Ses vrais lieux d inspiration sont la prière, les vies des pauvres auxquels il a choisi de lier son sort, et la musique qu il pratique en tant que pianiste. Cet itinéraire pluriel explique le ton et le propos de ce livre, vivace et inclassable.
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La foi c'est la liberté. Si elle est ce qui reste quand il ne reste rien, elle me dépouille chaque jour de ce qui reste qui ne serait pas elle. Se lever chaque matin au creux de ma mort endémique et cesser de la voir comme un point final. Ouvrir sans cesse la question du silence : « Qu'est-ce que cela veut dire ? ». La résurrection : une énigme en forme de négation. Mais il faut d'abord retourner sur le lieu de ses défaites en se demandant : « Qui nous roulera la pierre ? ». Ensuite, oser s'approcher du vide, contempler le vertige de l'absence au petit-matin. Alors, au plus intime de ton être, l'ange qui t'attend toujours te poussera dehors, vers la Galilée, là où le quotidien a pris visage de nouveauté partagée. Là je Le verrai, là je Le vois.