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yves paelinck
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Les parts d'ombres du sacristain
Yves Paelinck
- Persee
- Neuf Millimetres
- 19 Février 2020
- 9782823129519
« Elle se glissa sur le siège avant, la clef de contact déjà en main. C'est à ce moment qu'elle sentit le lacet qui lui enserrait la gorge. Sa tête fut collée à l'appui-tête. Le choc fut rude. Elle laissa tomber les clefs et eut le réflexe de vouloir passer la main entre le lacet et le cou. L'homme qui l'avait attendue caché derrière son siège ne desserra pas son étreinte. C'était un professionnel. » De retour d'une paisible croisière sur le Rhin et la Moselle, Marthe, Berthe, Émilienne et Marie sont surprises par un fait divers. Un banal suicide ? Le lieu - la sacristie de la Collégiale - l'est moins. En bord de Meuse, les décès plus ou moins suspects se succèdent. À la recherche du mobile et du ou des coupables, nos amies entreprennent une nouvelle croisade...
Docteur en Droit et licencié en criminologie, Yves Paelinck a exercé la profession d'avocat au Barreau de Bruxelles. Spécialisé en matière pénale, il a plaidé de nombreux procès devant toutes les juridictions répressives en alternant les affaires devant les tribunaux correctionnels et les cours d'assises. La littérature et l'Histoire sont ses violons d'Ingres, et il nous partage ici son troisième roman policier. -
Marthe hésitait entre la confiture d'oranges douces et celle d'abricots lorsque la journaliste annonça que l'on avait retiré de la Sambre une voiture qui devait s'y trouver depuis un moment. Il s'agissait d'une voiture volée, ce qui était fréquent. Ce qui l'était moins, c'était la présence dans le coffre du cadavre d'une jeune femme, en position foetale, dont les bras et les jambes avaient été entravés...
Dans le cadre charmant de la petite ville de Dinant traversée par la Meuse, les meurtres se succèdent. Le crime ne sévit pas qu'à Paris, a chanté Brassens, en province aussi l'on a... de beaux assassinats. En l'absence de suspect potentiel et de mobile, il faut bien la sagacité du quatuor formé par Marthe, Émilienne, Marie et Berthe, respectables dames d'âge pleines de malice, pour dénouer l'intrigue.
Docteur en droit et licencié en criminologie, Yves Paelinck a exercé la profession d'avocat au barreau de Bruxelles. Spécialisé en matière pénale, il a plaidé de nombreux procès devant toutes les juridictions répressives en alternant les affaires devant les tribunaux correctionnels et les cours d'assises. La littérature et l'histoire sont ses violons d'Ingres et il nous partage ici son quatrième roman policier aux Éditions Persée. -
- En tous les cas, pour une mort inopinée, c'est une mort inopinée. Quel vol plané !
Elles la regardèrent surprises. Et en plus elle souriait.
- L'escalier est raide, il est vrai.
- It is, souligna Émilienne. Et la double rampe munie de chaque côté de barreaux solides, du beau chêne.
Elles opinèrent. Elles se connaissaient depuis trop longtemps pour ne pas se comprendre à demi-mot. Évidemment, elles avaient toutes remarqué qu'il s'agissait d'un bel escalier central donnant sur le hall avec de chaque côté des pièces aux dimensions semblables.
- Il est évident, poursuivit Marie, qu'un manche de brosse passé entre les barreaux, ou un mince fil de nylon solide comme par exemple un fil de canne à pêche, peut constituer un obstacle bien imprévisible...
Yves Paelinck est docteur en droit et licencié en criminologie. Il a exercé la profession d'avocat au barreau de Bruxelles. Spécialisé en matière pénale, il a plaidé de nombreux procès devant toutes les juridictions répressives en alternant les affaires devant les tribunaux correctionnels et les cours d'assises. La littérature et l'histoire sont ses violons d'Ingres.
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Marthe jouait l'innocente... Marie toussota à nouveau.
Allons, allons, tu ne nous as pas tout dit.
Marthe souriait, ménageant ses effets.
Oui, il y a quelque chose de spécial et d'assez rare... un tatouage sous l'aisselle gauche !
Tu es certaine ? fit Berthe qui en était bouche bée.
Absolument ! C'est très ancien mais c'est un tatouage caractéristique.
Dans un silence devenu un peu oppressant, Émilienne dit tout haut ce qu'elles pensaient toutes tout bas.
Son groupe sanguin ?
Oui !
À la tombée de la nuit, dans le bois des Corbeaux, Pierre et Anne, en pleine promenade romantique, assistent médusés à l'enterrement très discret d'un tapis pouvant contenir un corps.
Il s'agit du cadavre d'un homme âgé qui apparemment s'est très bien entretenu physiquement et dont le décès n'a rien de naturel.
À partir de ce cadavre mystérieux, Marthe, Berthe, Émilienne et Marie vont tenter de renouer les fils de son existence, ce qui les amènera à la découverte de toiles volées quelque cinquante ans plus tôt.