LES GRANDS TEXTES DU XXe SIÈCLE Au commencement des temps, sous le règne de Guéno l'Éternel, le peuple peul vivait heureux, riche et préservé de tout mal, même de la mort, par Daikara, dieu de l'or et de la connaissance. Un paradis bientôt menacé et perdu par l'ingratitude des hommes et les oeuvres de Njeddo Dewal, mère de la calamité. Seuls les purs et les initiés pourront échapper à sa toute-puissance maléfique au cours de combats fantastiques, de voyages périlleux et de ruses merveilleuses...
Amadou Hampâté Bâ est le conteur prodigieux qui arrache à l'oubli le trésor oral de la tradition légendaire. Avec lui, le folklore se transforme en cosmogonie et allégorie universelle.
Trois contes pour découvrir la culture africaine, à lire et à écouter.
LES GRANDS TEXTES DU XXe SIÈCLE Contes traditionnels du Mali ou d'ailleurs, ces nouveaux contes de la savane sont rapportés et développés par Amadou Hampâté Bâ dans le style plein de vivacité, d'humour et de poésie qui est le sien.
Qu'il s'agisse de grands récits d'aventures mêlés de fantastique, de satires morales ou sociales, on y trouvera de nombreux sujets de réflexion.
Ces contes projettent en effet une lumière particulière sur les défauts et qualités de la nature humaine, stigmatisent certaines tares sociales, ou encore, à travers les aventures de personnages d'exception cachés sous des dehors repoussants, nous invitent à ne jamais juger d'après les apparences...
Un livre de contes accompagnés d'analyses précises et vivantes. «Ce livre est le reflet de rencontres plurielles et de mon attachement pour le pays sénoufo, pays de savanes entre Côte d'Ivoire, Mali et Burkina Faso. Souvent racontés à la nuit tombée dans l'univers villageois, les contes sont un biais pour comprendre la vie qui s'y déroule, mais aussi pour entrer dans un monde qui aime à se dérober. Écoutant ces récits, j'ai pu avoir accès à un univers dont on parle peu. Je vous invite à le découvrir.» Marie Lorillard
Le nouveau volume de la collection fait découvrir l'Ethiopie, que certains considèrent comme le berceau de l'humanité. Le pays fut parmi les premiers à devenir chrétien et il n'a jamais été complètement colonisé, ce qui est tout à fait unique sur le continent africain. Et son histoire, à la fois réelle et mythique, fascine aujourd'hui autant qu'il y a des siècles. En effet, la reine de Saba ne fut-elle pas la Makéda des Ethiopiens ? Et son fils Ménélik, issu de son union avec le roi Salomon, ne donna-t-il pas naissance à la dynastie du Lion de Juda qui régna pendant trois millénaires jusqu'à la mort du dernier Négus, Haïlé Sélassié, en 1975 ? Nous avons choisi de publier certains récits sur les origines mythiques de la dynastie impériale en annexe au corpus de contes. L'Ethiopie fut pendant tout le Moyen-Age identifiée au fabuleux royaume du Prêtre Jean, une autre terre promise, entourée de miracles et de légendes. Cette réputation du pays le plus riche et le plus fertile du continent se perpétue à travers les récits : dans le recueil, on trouvera le conte « Le prince de la pluie » qui donne sa version merveilleuse des raisons de cette prospérité.
L'Ethiopie est aussi un pays où l'on parle plusieurs langues. Et dans ce recueil, les histoires choisies ont été contées en oromo, en amharique on encore en afar. Comme dans d'autres publications de la collection, les contes d'animaux sont nombreux. Hyène, Lion, Léopard et autres Renards se jouent des tours et ce n'est pas toujours le plus féroce des prédateurs qui sort vainqueur de ces joutes. Mais on rencontre aussi des personnages plus exotiques, comme par exemple la Chance et l'Intelligence, qui s'affrontent pour savoir laquelle des deux est plus utile à l'homme. Ce livre est aussi l'occasion de faire connaissance avec des djinns qui gardent précieusement leurs secrets ou encore le roi des mers qui accepte généreusement d'avaler le héros pour le protéger d'une méchante sorcière.
La perdrix et le Pêcheur Solitaire Il y a de cela très longtemps, un pêcheur de la tribu de Mboadjana s'en alla seul à la pêche. Son matériel de pêche était composé d'une pirogue, d'un filet et d'une canne à pêche sur laquelle un hameçon était accroché.
Il arriva à un endroit où il y avait de la profondeur. un poisson fût pris par son hameçon. mais au moment de retirer le poisson le poisson de l'eau, il constata une grande résistance.
Ne voulant pas perdre ce poisson qu'il n'avait pourtant pas vu, il décida de plonger son pied droit dans l'eau de la grande rivière. son pied fut attrapé. il se mit à crier.
Ce recueil est le fruit d'une rencontre entre deux conteurs de cultures différentes. Françoise Diep, conteuse du Sud de la France, fait la connaissance, lors d'un festival de conteurs, d'un jeune comédien burkinabé, François Moïse Bamba. Il n'est qu'à ses débuts mais il sait déjà transporter les auditeurs loin de la scène, jusqu'au fin fond de cette brousse où l'on rencontre aussi bien des panthères et des lions que des génies. Françoise Diep décide de se rendre dans le pays sénoufo, où François Bamba est né, pour recueillir un répertoire original, transmis encore aujourd'hui, dans les cases, les ateliers ou sur les places de villages, par les hommes et les femmes pratiquant des métiers aussi divers que tailleur d'habits, cordonnier, mangeur de feu, ferrailleur, footballeur, mère de famille ou vendeuse de bananes... Souvent proches de mythes, les contes sénoufo nous racontent comment les humains ont appris à dominer les animaux ; d'où vient le pouvoir des chasseurs ; comment les premiers paysans ont commencé à faire des sacrifices dans les champs et pourquoi les hommes permettent aux sorciers de vivre dans les villages. Plusieurs histoires expliquent sur un mode dramatique ou humoristique pourquoi les jumeaux ne naissent plus attachés et depuis quand les seins ne peuvent plus être décrochés du corps. Ces contes, forts et sans concessions, sont en même temps toujours teintés d'humour, voire même de crudité, ponctués de chants. Ils véhiculent une grande vitalité et une profonde humanité.
L'ouvrage est épuisé depuis trois ans et régulièrement réclamé.
La collecte des contes présentés dans l'ouvrage a débuté il y a vingt ans. Ils proviennent essentiellement de l'ethnie diola en Casamance, cette région de l'extrême sud du pays, et de la région de Dakar, que les auteurs ont parcourues munis d'un petit dictaphone. Quelques contes complémentaires ont été narrés par des Sénégalais, originaires de différents groupes ethniques, rencontrés en France.
Les histoires sont classées par thématique : les contes « étiologiques » (histoires courtes, où l'on explique l'origine des choses ou des éléments qui nous entourent), les contes « initiatiques » (des histoires plutôt longues, pleines de rebondissements, qui relatent diverses épreuves et dont les protagonistes sortent vainqueurs, enrichis d'une grande sagesse), les contes « moralisateurs » (dont la conclusion introduit, par un dicton, un exemple à suivre), les contes traitant de la famille ou de la vie des hommes, les contes animaliers (dont l'action, très souvent, se déroule avant la création de l'homme). Les histoires de Leuk le lièvre, le héros malicieux, qui n'est pas sans rappeler le Compère Lapin antillais, auraient pu se fondre dans les récits animaliers, mais le personnage est tellement présent dans la culture orale du pays que les auteurs ont choisi d'en faire un chapitre à part entière, en ouverture du recueil.
Les quarante-huit contes de ce recueil viennent tous de l'Atakora, une région montagneuse du nord-ouest du Bénin.
Ils ont été regroupés en trois parties. Les " contes de l'origine ", merveilleux, fantaisistes, nous obligent à regarder le monde d'un oeil nouveau : pourquoi le ciel et la terre sont-ils séparés ? Depuis quand les hommes ont-ils des testicules ? Pourquoi les singes ont-ils le derrière glabre ?... Les " leçons de choses " nous parlent de la vie quotidienne et des conflits entre les hommes. Les personnages, toujours humains, y apparaissent comme des modèles du bien ou du mal.
Le " cycle du lièvre " enfin, met en scène cet animal malicieux, attachant dans certains contes, étrangement cruel dans d'autres, généralement d'un orgueil démesuré.
Les vingt-quatre contes de ce recueil ont été recueillis il y a près de cent trente ans au sud du Mozambique et dans ce qui est devenu la province sud-africaine du Transvaal.
L'auteur du recueil, Henri-Alexandre Junod, un missionnaire suisse protestant originaire du Jura neuchâtelois, célèbre ethnographe, féru de botanique et surtout d'entomologie, a accordé aux textes le même souci de précision qu'il mettait dans ses travaux de naturaliste. Cela nous vaut une anthologie d'une grande fraîcheur où tout sonne juste. On ressent aussi tout le respect et toute l'admiration que Junod avait pour ses conteurs et conteuses.
Le livre est divisé en quatre parties : (1) les contes d'animaux (où l'on voit toute une petite faune aux prises avec beaucoup plus gros qu'elle) ; (2) la sagesse des petits : les plus faibles des humains, par leur intelligence ou par le secours surnaturel qu'ils savent obtenir, triomphent de la condition humiliante dans laquelle ils étaient maintenus ; (3) les contes d'ogres : ces personnages monstrueux sont parfois difformes, parfois mangeurs d'hommes, mais toujours effrayants ; (4) les contes moraux mettent en scène des personnages qui refusent de se plier aux règles de la société, faites de respect pour l'autorité parentale, notamment, et qui apprennent leurs torts à leurs dépens.
Le conte du Petit Détesté, l'un des plus longs, nous fait voir un homme, marié à plusieurs épouses qui, à sa grande satisfaction, lui mettaient au monde des souris ; sauf l'une qui n'accouchait pas : on la méprisait et on lui jetait de la cendre. Sur les conseils de la Colombe, elle s'entaille le genou et y introduit un pois, qui deviendra un véritable enfant. Sa mère est obligée de le confier à l'Hippopotame, qui l'emmène avec lui dans le fleuve...
Les contes de ce recueil ont été enregistrés dans l'est de la Guinée-Bissau, dans les villes de Gabú et de Pitche entre 2013 et 2014. Ce sont des textes dits aussi bien par des hommes que par des femmes, adultes ou jeunes, parfois des enfants. Ils ont été énoncés en langue créole, qui est la langue véhiculaire du pays. Ils constituent une partie de l'immense richesse de la tradition orale de la Guinée-Bissau, trop peu connue jusqu'à présent.
Il faut dire que l'habitude des veillées où l'on conte se perd avec les nouveaux styles de vie et les distractions offertes par les nouveaux médias ; mais les radios locales prennent souvent le relais avec des émissions régulières où interviennent des conteurs et des conteuses. La mémoire de ces récits reste encore vive, surtout chez les femmes.
Les 51 contes du présent volume sont vraiment des contes créoles. Ils intègrent des éléments de cultures différentes, traditionnelles et modernes. Conteurs et conteuses appartiennent certes chacun à une ethnie particulière (surtout Mandjaks, Balantes, Mancagnes), mais ils parlent le créole comme langue véhiculaire. D'autres conteuses et conteurs appartiennent au groupe nommé Kristons di Djiba ou « Chrétiens de Geba », dont le créole est la langue maternelle. Tous, dans la région de Gabú, habitent au milieu d'autres populations, surtout des Peuls et des Mandinka.
Ces récits sont avant tout des paroles d'hommes et de femmes où se dit, de manière ludique ou parfois mystérieuse, le toujours énigmatique voyage de l'homme en ce monde, en compagnie de ses semblables.
Le présent volume de contes kapsiki a été recueilli à Mogodé trente-six ans après le précédent (Contes kapsiki du Cameroun). Nous avons voulu voir comment le genre avait évolué et s'était transformé en deux générations.
La vie, par bien des côtés, s'est améliorée localement : la mortalité infantile a sérieusement diminué. La scolarisation a progressé dans tous les villages. Mogodé est devenu sous-préfecture et un lycée y est en construction.
Le premier fait remarquable, dans les contes, est que le personnage d'Écureuil demeure le grand décepteur autour duquel tournent les meilleures histoires ; son monde est toujours un heureux mélange de bien et de mal, d'entente et de mensonge, d'amusement et de violence. On relève de nouveaux thèmes, comme celui du frère qui sauve ses aînés après avoir été rejeté par eux, sur le modèle de l'histoire de Joseph trahi par ses frères.
Autre fait important : naguère, l'antagoniste d'Écureuil était Panthère, mais maintenant c'est devenu Hyène. Désormais, Éléphant a presque disparu, comme Scorpion et Porc-Épi, mais Tortue est devenu plus populaire.
Il y a toujours quelques contes étiologiques qui expliquent l'origine d'un phénomène naturel. Par exemple : « Pourquoi Poule ne vole pas », et « Les cynocéphales et leur queue » où l'on apprend dans quelles circonstances ces singes se sont dotés d'un appendice caudal.
À l'autre bout du monde, au royaume de Zanzibar, un mendiant trouve une pièce d'argent et achète une antilope. Patiente, rusée, dévouée et courageuse, elle triomphe de toutes les épreuves et lui apporte richesse et princesse ! Dans cette version africaine et musicale du Chat botté, l'antilope fait de son maitre un sultan, mais le roi se souviendra-t-il du mendiant ?
"Petit-Noyau, fillette habitant au bord du fleuve Maroni en Guyane, découvre, avec son oncle Néfi, les animaux qui peuplent la forêt d Amazonie. (Illustrations en couleurs) A partir de 6 ans."
"Ce livre est un recueil de dix fables, dont certaines ont une fonction de divertissement et d autres une fonction historique et de témoignage, dans la mesure où ils révèlent le mode de constitution des petites chefferies dans les groupements bamilékés. L auteur a développé des thématiques en s inspirant d histoires vraies ou à partir des mythes et des légendes ancrés dans l imaginaire des populations rurales des terroirs bamilékés."
Les Contes et légendes du Bénin apportent des réponses aussi drôles que poétiques aux questions Pourquoi dit-on, en Afrique, que le lièvre est l'animal le plus rusé ? Pourquoi le chimpanzé a-t-il les fesses dures comme la pierre ? Pourquoi le caméléon change-t-il de couleur ? et bien d'autres encore. 40 histoires qui mettent en scène toute une ribambelle d'animaux : la chèvre qui déjoue la machination de la stupide hyène, l'aigle qui aide son amie la tortue à voler, l'araignée acariâtre prise à son propre piège...
Mais les humains ne sont pas en reste ! Un paysan trouve une graine qui parle, des coépouses se jalousent jusqu'à commettre l'irréparable, un petit garçon futé déjoue les plans d'un ogre - sans oublier Yôgbo le goinfre, que rien n'arrête dans sa course avide et boulimique. Mais Dadassègbo, le créateur de l'univers, intervient parfois pour redresser un tort. Car les contes, au Bénin comme ailleurs, trouvent toujours le moyen de glisser quelques conseils de bonne conduite, destinés aux enfants et aux adultes.
Ce recueil de contes reprend quelques pierres de la construction de la pensée imaginaire de la tradition du peuple Nzebi qui jusque-là constituaient la trame de la sagesse que véhicule la tradition orale.
L'auteur met donc au goût du jour l'art oratoire du peuple Nzebi, le véhicule pédagogique qu'est le conte et donc fait la promotion la promotion de la sagesse ancestrale Bantou dans le processus de développement endogène des nations africaines.
"Pourquoi Hyène mange-t-elle les restes des autres animaux ? Tout commence lorsque pour fêter son couronnement, le lion organise un grand festin où il invite tous les animaux de la brousse. Chacun se fait tout beau et tout propre pour se rendre au repas du roi, sauf la hyène qui n a pas du tout envie de se laver... - Album illustré en couleur, à partir de 6 ans"
"« Ces silhouettes si silencieuses, si frêles et si petites étaient celles des conteurs de la pleine lune, un groupe de jeunes garçons et filles qui avaient coutume de dire, aux soirs de pleine lune, des contes anciens. Et en ce soir propice, vers sept heures, chacun était venu perpétuer la tradition et gagner, dans le meilleur des cas, l'estime de ses camarades ou, au pire, en être la risée. Qui n'aurait donc voulu être un de ces jeunes conteurs pour pouvoir bomber le torse dans le village sous le regard admirateur de tant de gens?? Car il faut bien le dire, la renommée de quelques-uns leur valait déjà, au-delà de la belle assemblée, de nombreux propos bien élogieux. La plupart des villages de l'archipel des Comores enviaient celui de Tsidje d'où étaient originaires les petits maîtres du verbe. Même si ces veillées n'étaient qu'une de ces trouvailles d'enfants, elles avaient fini par prendre une ampleur telle que dans tout le village, chaque mère nourrissait secrètement le souhait de voir un de ses rejetons accéder au prestigieux rang de conteur de la pleine lune. »"
Sylvie Mombo nous invite au cÅ«ur du vaste monde qui l'entoure. C'est son atelier grandeur nature! C'est de laÌ€ qu'elle puise ses matieÌ€res aÌ€ conter. Qu'il s'agisse de rencontres fortuites, de sceÌ€nes du quotidien ou d'art avec un grand A, pour elle, tout est preÌtexte aÌ€ raconter. VoilaÌ€ ce que con e l'artiste avec humour et graviteÌ au micro du journaliste et essayiste Sylvain Allemand, et aÌ€ travers deux confeÌrences TEDx donneÌes aÌ€ Paris-Saclay en 2017. Et puis, aideÌe de sa plume, de sa verve et de son bagout, elle livre, sous forme d'histoires, ses reÌfl exions sur son parcours artistique, eÌvoquant sept de ces compagnons de route, puis sept (chefs-d'Å«uvre(s) qui ont largement marqueÌ sa relation au dire. Il y a des queÌ‚tes, des eÌpreuves, du merveilleux, des gures aidantes, des ns heureuses et des eÌchecs qui font grandir... Nous sommes dans le conte et c'est deÌlicieux.
Le conte, selon les Gwa, est un mensonge qui ne peut être dit que la nuit, et d'après la tradition, dire un conte en plein jour, s'est s'exposer à se voir pousser une queue. C'est sans doute vrai.Les douze contes de ce troisième recueil, porteurs parfois d'une étrange morale, parlent d'animaux : soit qu'il s'agisse de revenir sur l'origine de particularités physiques ou comportementales, soit qu'à travers eux, comme le conte, d'où qu'il soit, sait si bien le faire, se raconte une histoire bien humaine, avec ses petitesses, ses ruses ou sa cruauté. Aux lecteurs, en tout cas, d'en faire profit.Contes recueillis dans le pays Gwa (Côte d'Ivoire) et adaptés en français par Bernadette Badjo.