( Le Livre des merveilles ou Le Livre de Marco Polo (en italien :
Il Milione) est l'un des rares best-sellers à avoir résisté à l'évolution des goûts du public pendant des siècles, probablement parce qu'il stimule chez les personnes de tousâges l'ancien désir humain de découverte et d'aventure.
La langue, en revanche, a tellement changé qu'elle est devenue presque incompréhensible pour les lecteurs d'aujourd'hui. C'est la raison de cette nouvelle traduction du texte dans une clé moderne, qui présente les passages les plussignificatifs des différentes versions de l'oeuvre, en les enrichissant d'illustrationscréatives, aussi surprenantes et précieuses que les étonnants récits de voyage de Marco Polo, noble et illustre citoyen de la ville de Venise.
Après le succès des recueils «Contes curieux des quatre coins du monde» (Babel n° 818) et «Contes très merveilleux des quatre coins du monde» (Babel n° 1258), Praline Gay-Para nous offre une savoureuse sélection de récits et légendes du monde entier dont les héros sont des héroïnes : princesses, paysannes ou jeunes filles en fleur, épouses, grands-mères ou enfants, elles brillent par leur ingéniosité, leur indépendance, leur courage, leur audace.
Ils sont souvent drôles, ou bien graves, ou même les deux à la fois. Ils sont parfois ambigus, et même inquiétants. Ils nous ressemblent.
Ces contes, qui traversent le temps, se rapportent à toutes les questions qui, un jour ou l'autre, nous ont agités. Et ils nous disent ce que seule la fiction, ce que seules les histoires peuvent dire.
Jean-Claude Carrière les a écrits et ordonnés comme s'il s'agissait d'un manuel de philosophie, la philosophie par les contes, un manuel où le chemin vers la sagesse serait hasardeux et plaisant, uniquement constitué des meilleures histoires du monde, qui forment une guirlande de voix que rien, jamais, n'a pu faire taire.
Ce livre est le plus tardif de Gu Cheng, poète chinois des plus inventifs, extrêmes, surprenants et doués de la seconde moitié du xxe siècle. D'un genre difficile à définir, ce livre mêle la comptine, le conte philosophique taoïste, la gatha zen, le pamphlet et des dessins improvisés au stylo réalisés en 1990, le tout en un maelström poétique inédit en sa forme. Il est à noter que lorsqu'il était en proie à une forte émotion et à la colère, Gu Cheng n'écrivait pas mais se consacrait à d'autres arts, dont le dessin. Chaque vers, chaque texte est d'une concision extrême. Le rythme est celui, rapide, des textes anciens. Le ton en est enfantin, drôle, libre. Il s'agit d'amuser bien qu'ils témoignent des tragédies qui se jouent alors : son amour avec Xie Ye, la faim et la nourriture, la pauvreté, la lutte organique entre l'esprit et la matière...
Des dieux, des héros et des mythes... Des écrivains donnent la parole à des figures légendaires qui les hantent. Tel est le pari de cette collection qui est aussi un voyage à travers la peinture.
Que savons-nous de Judas ? Presque rien. Seulement quelques versets dans les Évangiles le désignant comme celui qui a trahi Jésus. Pas davantage. Mais son acte fait de lui l'incarnation parfaite du traître dans le subconscient collectif depuis plus de deux mille ans. Quant aux raisons de sa trahison, elles divergent selon les évangélistes. Le mobile n'est pas clair. Pour 30 deniers ? Une somme dérisoire selon les historiens. Et après avoir été un disciple et un ami fidèle ? Difficile à croire. D'ailleurs la trahison était-elle vraiment indispensable pour que Jésus soit arrêté ? L'histoire ne se serait-elle pas déroulée de la même façon sans Judas ?
Autant d'incertitudes et de questions ont permis à la littérature de s'emparer du mythe de Judas, et de proposer une multitude d'interprétations à travers un personnage chaque fois réinventé.
Ici, Judas prend la parole. Il raconte sa version de l'histoire. Il ne cherche pas à se justifier, mais à dire pourquoi il a trahi.
Alors, écoutez-le. Il n'est peut-être pas celui que vous croyez.
Des dieux, des héros et des mythes... Des écrivains donnent la parole à des figures légendaires qui les hantent. Tel est le pari de cette collection qui est aussi un voyage à travers la peinture.
On connaît tous Satan, du moins le croit-on. Il serait l'incarnation du Mal, l'ennemi juré de Dieu et des Hommes. On lui prête différents noms, Lucifer, le Diable, le Démon, le Malin... Différentes formes aussi, serpent, dragon, monstre à queue, à cornes et à crocs. Et parfois homme ou femme...
Car si Dieu est unique, le diable, lui, est multiple, et son rôle évolue au gré du temps et de la société. Au commencement, Satan tente l'Homme pour mieux veiller aux intérêts de Dieu. Satan, en serviteur zélé, qui l'eût cru ? Mais l'ange tourne mal. Le voilà expulsé du Ciel pour avoir voulu égaler le Seigneur. Satan, le paria qui fait peser le péché et la mort sur l'humanité. Devenu roi du Monde, il terrorise l'Homme. Mais se retrouve six pieds sous terre pour avoir mené Jésus à la croix. L'ange doublement déchu, maître incontesté de l'Enfer ! Et si, dans une ultime bravade, ce génie de la transmutation s'était invité au plus profond du coeur de l'Homme ?
Il est toutes sortes de voyages. Des voyages de quêtes ou d'aventures, des voyages paisibles, des voyages vivifiants, des voyages funèbres, des voyages initiatiques, des voyages futiles, des voyages amoureux, des voyages hasardeux, des voyages d'exil, des voyages de retour, des voyages bêtes, des voyages chimériques, des voyages insolites, des voyages mythiques, des voyages stériles, des voyages fertiles... Il est même des voyages immobiles.
Conjuguant tous ces types de voyages selon les traditions variées des mille coins du globe - Europe, Asie, Afrique, Amériques, Indes, Grand Nord, Australie, voire territoires infinis du rêve et de l'imaginaire -, les Contes des sages voyageurs, constituent en eux-mêmes, au détour de chaque page, de véritables merveilles de voyages qui, interpellant sens et esprit, font peu à peu oublier l'endroit où l'on se trouve.
Un recueil d'histoires qui, littéralement, fait partir.
Voici les plus vieilles histoires du monde. Plus vieilles que tout ce qu'on trouve dans la Bible, ou dans Homère, ou dans les poèmes épiques de l'Inde. Elles ont été composées sur des tablettes de terre cuite, il y a près de 4000 ans, par des peuples qui habitaient le Proche-Orient (Babyloniens, Assyriens, Hittites, Cananéens) et ont été retrouvées, à la fin du XIXe siècle seulement et au XXe siècle, dans les ruines de leurs villes. Qu'il s'agisse de Gilgamesh, de Baal, de l'Arc céleste, du Dragon pris par ruse, de Kessi le chasseur, du Roi qui s'oublia, ou de Monsieur Bon et Monsieur Mauvais, elles ont été traduites en langue moderne à partir des documents originaux et sont "d'une beauté incomparable" (Mircea Eliade). Seule édition à réunir tous ces contes, dont certains n'étaient accessibles que dans des ouvrages spécialisés, voire inédits en français.
"Fais attention à ce que tu danses, car ce que tu danses, tu le deviens." Cette citation de la chorégraphe américaine Susan Buirge constitue le fil rouge de ce nouveau volume des Contes des sages consacré à la danse. Fil rouge qui nous mène du Japon, où la danse nous aidera à retrouver la lumière, en France, où l'on danse parfois pour sa liberté, en Patagonie pour croiser les chemins des danseurs du vent en terre de feu, en Nouvelle-Zélande pour connaître l'origine du haka, en passant par les brodeuses d'Italie et le Myanmar pour rejoindre la danseuse du royaume des Paons... La danse nous mène dans toutes sortes de voyages.
Conjuguant tous types de danses selon les mythes et traditions variées des quatre coins du globe ou des territoires infinis du rêve et de l'imaginaire, ces Contes des sages qui dansent nous entraîne dans une longue farandole à la recherche de nous-mêmes.
L'histoire est à première vue d'une grande simplicité. Une certaine Mary Summer avait publié, en 1878, les Contes et légendes de l'Inde ancienne. En 1892, une amie de Stéphane Mallarmé, Rémy Laurent, fait part à l'auteur d'Igitur son plaisir à parcourir ces Contes indiens, tout en en déplorant malgré tout le style. Elle lui propose alors de les ré-écrire, à sa façon, d'y mettre sa manière. Mallarmé ne manque pas d'accepter l'offre en choisissant quatre contes parmi les sept publiés. Ainsi, tout en conservant fidèlement la trame narrative des histoires, Mallarmé s'attelle-t-il à cet acte littéraire. Car loin de créer de nouveaux contes, il s'agit de créer de nouveau ces contes, non plus du point de vue de leur simple histoire, mais du point d'un style, propre, unique, comme s'il était nécessaire de souligner une nouvelle fois, grâce à ce tour de force et d'élégance, qu'une écriture est toujours, avant tout, non pas une traduction d'un monde, mais l'une de ses versions, autrement dit encore l'engagement d'un corps et d'un esprit dans la matière d'une langue.
"Il passa au travers des arbrisseaux, et il aperçut la porte qu'ils cachaient. Il se présenta devant, et dit : Sésame, ouvre-toi ! , et dans l'instant la porte s'ouvrit toute grande." Un pauvre bûcheron nommé Ali Baba surprend par hasard une bande de voleurs venus déposer leur butin dans une grotte magique. Pour y entrer et accéder à des montagnes de trésors, il suffit de prononcer : "Sésame, ouvre-toi ! ".
Ali Baba s'introduit dans la grotte, prend tout ce qu'il peut, et s'empresse de partager sa découverte avec sa famille... Débute alors une aventure parsemée d'embûches qui font la saveur de ce conte, l'un des plus connus des Mille et Une Nuits. Ali Baba et les quarante voleurs est suivi d'Histoire du cheval enchanté. Objets d'étude : Récits d'aventures - Résister au plus fort : ruses, mensonges et masques.
Dossier pédagogique spécial nouveaux programmes. Prolongement : Imaginer la couverture d'un livre (EMI).
« Il était une fois un coq et une poule qui grattaient, grattaient et picoraient dans un champ. Tout à coup, la poule trouve un grain d'orge... » « Un jour, Poulet-Maigrelet s'en va au bois. Un gland tombe sur son crâne chauve et il croit que le ciel lui tombe sur la tête. Alors... » « Le coq l'appelle et le soleil sort. Celui-ci donne au coq un peigne à porter sur la tête. C'est depuis ce jour-là que les coqs ont une crête... » Et tant d'autres histoires à découvrir encore !
Les cinquante contes et légendes de cet ouvrage sont à dévorer attentivement pour explorer, de l'Europe à l'Asie et de l'Afrique à l'Amérique, tous les secrets des poulaillers.
Tout le monde aime jouer aux devinettes et chouette, ce livre en est rempli ! Il est rempli aussi de contes pleins de devinettes, les contes à énigmes. Connais-tu le conte de la fille du menuisier plus maligne que le sultan ? Celui du vieil Esprit-Sage et de l'Homme-Devinettes ? Ou encore le conte du vieux père prononçant des paroles énigmatiques sur son lit de mort ? Et l'histoire du garçon qui sauve sa peau en répondant à des devinettes ? Ou celle du partage de l'héritage impossible ? Devinettes, énigmes, paroles obscures, ce sont les plus malins qui gagnent et parfois aussi les plus chanceux.
Ces contes et ces devinettes sont venus d'Inde, de Kabylie, de l'île Maurice, du Japon, d'Amérique du Nord, de Mongolie et d'ailleurs.
Meïmoun, riche et puissant prince, épouse la belle Khodjesté. Un jour qu'il se promène dans un bazar, il est séduit par un perroquet doué de parole tout autant que d'esprit. Il s'en porte acquéreur et en fait présent à sa compagne. Appelé à effectuer un voyage dans une lointaine contrée, le prince déclare à Khodjesté : « Quand tu auras une affaire et une question importante à régler, ne conclus rien avant d'avoir pris conseil et avis du perroquet. » Mais peu après, un bel étranger arrive dans la cité et tombe follement amoureux de Khodjesté. Pour mettre en garde la jeune femme contre toute tentation, le perroquet commence alors à lui conter une série d'histoires.
Les Contes du perroquet est un des livres les plus lus dans l'Inde musulmane et en Iran. Il est conçu vers 1335 par Zaiy-Ed-Din Nakchabi, qui s'inspire d'un ouvrage rédigé en sanskrit qu'il adapte au cadre indo-musulman. Au XVII e siècle, un érudit nommé Mohammed Qaderi réécrit l'ensemble et ramène le recueil initial de cinquante-deux à trente-cinq contes. C'est cette version, qui reste la plus connue, que nous proposons ici.
La Saga des Orcadiens est l'une des plus anciennes sagas islandaises que l'on connaisse, un chef d'oeuvre rédigé vers la fin du xiie siècle. Elle rapporte l'histoire des archipels écossais et de leur colonisation par les Vikings. Centrée sur les jarls qui les gouvernèrent pendant trois siècles, elle raconte avec une vivacité narrative exceptionnelle les intrigues, complots, batailles et manoeuvres qui présidèrent à la destinée de ces îles nordiques, un univers bouillonnant où se superposaient les mondes celtiques et scandinaves.
Hantée par des personnages, hommes et femmes, hauts en couleur, elle est également l'une des seules à mettre en scène une croisade menée par des Vikings, de l'Espagne à la mythique Constantinople.
Avec ses Contes des sages créoles, Patrick Chamoiseau nous convie à un voyage haut en couleurs en terres martiniquaises. Au fil d'une écriture musicale et imagée, le conteur donne vie à des personnages dont les histoires nous embarquent au coeur de la culture créole, en même temps qu'elles rappellent combien ces textes de la "survie" ne prennent sens que par rapport au contexte auquel ils se réfèrent : la période colonialiste inhérente à l'histoire des Antilles. En cela, le rôle du conteur est essentiel.
Un recueil de légendes sur le monde végétal, avec des dieux et déesses en toile de fond, illustrés par des plantes divines, magiques ou encore des arbres mythiques et merveilleux qui ont nourri les croyances et traditions populaires, aussi bien occidentales qu'orientales.
Derrière chaque noms de plantes ou d'arbres se cachent des histoires de divinités célestes ou démoniaques et c'est la raison pour laquelle, on leur attribue souvent des pouvoirs extraordinaires, surnaturels. Le platane aurait été planté par Ménelas, le chêne remonterait à Zeus, l'olivier à sa fille et le laurier à Appollon. On retrouve également l'arbre de vie, de la connaissance, l'arbre-monde, pilier de l'univers, présent un peu partout dans les origines des civilisations et notamment dans la mythologie nordique avec le frêne Yggdrasil.
Il y a aussi les herbes et plantes dédíées aux dieux secondaires ou héros, telles la jacinthe, le narcisse ou le millepertuis. De même, la menthe était une nymphe aimée de Pluton puis transformée en plante.
Livre découpé en trois thématiques qui dévoile de nombreux mystères et croyances superstitueuses, tout en retracant les réalités mythologiques et parfois religieuses derrière chaque arbre, plante et herbe.
« Les chiens parlent, mais seulement à ceux qui savent écouter », écrit Orhan Pamuk. De même, les mythes, les contes et les légendes parlent au plus profond de nous-mêmes, si nous savons les entendre, les lire, les comprendre. Alors, comme les chiens, ils nous accompagneront fidèlement. Le chien est incontestablement l'animal le plus anciennement et complètement domestiqué, dès le néolithique. Présent sur tous les continents, il est honoré et aimé par tous les peuples. Dès l'Antiquité, il tient un rôle très important dans les mythes : gardien, psychopompe, compagnon fidèle ou guide. À travers les contes de ce recueil, partons à la découverte de ses multiples talents, écoutons-le nous parler.
Conteuse professionnelle depuis des années, Praline Gay-Para a réuni dans cette sélection des contes du monde entier qui l'ont frappée par leur exubérance et leur beauté : intrigues prodigieuses, sortilèges étonnants, empereurs magnifiques, animaux extraordinaires, jeunes filles remarquables, décors enchanteurs... ils provoqueront l'émerveillement le plus pur et le plus délicieux, grâce à la puissance de leur imaginaire.
Dans ces contes une épouse répudiée parvient à faire revenir son empereur de mari ("L'arbre d'or") ; une jeune femme harcelée par sa belle-mère trouve un refuge étonnant ("La jeune femme dans la lune") ; les éléments déchainés s'apaisent par la douceur ("Kotura, le dieu des vents") ; le vaillant soldat qui devient général et épouse la fille du roi n'est pas celui qu'on croit ("La jeune fille soldat") ; l'amitié et la générosité peuvent faire naître des lieux paradisiaques ("Le jardin merveilleux") ; et lorsque la lumière jaillit c'est pour mieux révéler la beauté d'une jeune fille ("Corbeau vole la lumière"). Salutaire avertissement en même temps que voeu bienveillant, un conte nous explique pourquoi "Celui qui connaît une histoire ne doit pas la garder".
Praline Gay-Para choisit des contes avec amour, se les approprie, les interprète, les modifie si l'envie ou le besoin s'en font sentir, et les raconte avec verve et talent... perpétuant par l'écrit une tradition orale millénaire. Au lecteur, à son tour, de s'en emparer ! Ainsi ces histoires du fond des âges vivront-elles heureuses jusqu'à la fin des temps.
Où sont donc nés les contes ?
Une femme l'a su, aux premiers temps du monde. Son mari la battait. Un jour, elle fut enceinte. Elle se dit qu'elle ne pouvait plus se permettre d'être ainsi rossée, sous peine de perdre l'enfant qu'elle avait dans le ventre.
Et quand au soir son mari leva sur elle son bâton, elle se mit soudain à raconter une histoire qu'elle ignorait connaître. Cette histoire était si belle que la brute l'écouta, et que le bâton oublia de s'abattre...
Ainsi neuf mois durant, toutes les nuits, cette femme inventa des histoires pour préserver la vie qu'elle portait dans le ventre. Ce sont quelques-unes de ces histoires qu'Henri Gougaud nous livre, ici : ouvrez le livre, et écoutez.
Henri Gougaud, conteur inégalable, ravive une mémoire, celle pleine de sagesse et d'enseignement, des soufis, une mystique rêveuse et riche de contes et légendes aussi bien édifiants que délectables. " Qui que tu sois, viens. Que tu sois un infidèle, un idolâtre ou un païen, viens. Notre maison n'est pas un lieu de désespoir. Même si cent fois tu sa violé un serment, viens quand même. " (Rûmi)