« Marcher là-bas, où tout a commencé. » Après La Nuit de feu, où Éric-Emmanuel Schmitt décrivait son expérience mystique dans le désert du Hoggar, il revient aux sources avec ce récit de voyage en Terre sainte, territoire aux mille empreintes. Bethléem, Nazareth, Césarée, lieux intenses et cosmopolites qu'il saisit sur le vif tout en approfondissant son expérience spirituelle, ses interrogations, réflexions, sensations, étonnements jusqu'à la surprise finale, à Jérusalem, d'une rencontre inouïe avec ce qu'il nomme « L'incompréhensible ».
Dramaturge, romancier, nouvelliste, essayiste, cinéaste, traduit en 48 langues et joué dans plus de 50 pays, Éric-Emmanuel Schmitt est un des auteurs les plus lus et les plus représentés dans le monde. Membre depuis 2016 de l'académie Goncourt, il prolonge ici sa réflexion sur la foi, inaugurée avec La Nuit de feu (2015). L'auteur nous livre ici une expérience spirituelle unique et inoubliable. Biblioteca
À l'été 1953, un jeune homme de 24 ans, fils de bonne famille calviniste, quitte Genève et son université, où il suit des cours de sanscrit, d'histoire médiévale puis de droit, à bord de sa Fiat Topolino. Nicolas Bouvier a déjà effectué de courts voyages ou des séjours plus longs en Bourgogne, en Finlande, en Algérie, en Espagne, puis en Yougoslavie, via l'Italie et la Grèce. Cette fois, il vise plus loin : la Turquie, l'Iran, Kaboul puis la frontière avec l'Inde. Il est accompagné de son ami Thierry Vernet, qui documentera l'expédition en dessins et croquis.
Ces six mois de voyage à travers les Balkans, l'Anatolie, l'Iran puis l'Afghanistan donneront naissance à l'un des grands chefs-d'oeuvre de la littérature dite de voyage , L'Usage du monde, qui ne sera publié que dix ans plus tard - et à compte d'auteur la première fois - avant de devenir un classique.
Par son écriture serrée, économe de ses effets et ne jouant pas à la littérature , Nicolas Bouvier a réussi à atteindre ce à quoi peu sont parvenus : un pur récit de voyage, dans la grande tradition de la découverte et de l'émerveillement, en même temps qu'une réflexion éthique et morale sur une manière d'être au monde parmi ses contemporains, sous toutes les latitudes.
«Certains vont chercher le bonheur en Sibérie ou en Alaska, moi je lorgne du côté d'Aubusson, de Saint-Flour et du plateau de Millevaches... Je suis un aventurier de la France cantonale, un explorateur de sous-préfectures.»Sans le moindre sou en poche, misant sur la générosité des gens, un jeune aspirant jésuite s'échappe de la ville et de la modernité avec le désir de renouer avec l'élémentaire. Il s'offre une virée buissonnière à travers les déserts du Massif central, une petite promenade de sept cents kilomètres à pied. Le chemin des estives, récit de ce voyage, est une ode à la désertion, à la liberté, à l'aventure spirituelle. On y croise les figures de Rimbaud, de Charles de Foucauld, mais aussi des gens de caractère, des volcans, des vaches.Au fil des pages, une certitude se dessine : le bonheur est à portée de main, il suffit de faire confiance et d'ouvrir les yeux.
L'auteur de polars polaires Mo Malø a vécu en immersion parmi les chasseurs d'ours du Groenland pour mieux enquêter sur cette tradition millénaire qui perdure dans un monde où l'animal est aujourd'hui le porte-parole du changement climatique.
Groenland, 74e parallèle Nord, 450 habitants coupés du reste du monde par la banquise hivernale, dont une poignée de chasseurs d'ours polaires.
A priori, pas le genre de personnes à ouvrir facilement leur porte. Et pourtant...
À raison de virées de près de douze heures d'affilée à traîneaux par -30°C, en immersion totale, Mo Malø a suivi la traque de l'animal emblématique sur ces immensités septentrionales et vécu une aventure humaine auprès des Groenlandais qui l'ont initié à cette pratique. Il a tenté de mieux comprendre la perpétuation de cette tradition ancestrale dans un monde en mutation accélérée, où l'ours symbolise plus que jamais le dérèglement climatique et notre conscience écologique. Le récit de ce cache-cache entre le nanook et les humains permet de toucher du doigt la mélancolie de cet éternel errant , spolié de ses terres, et de montrer à quel point leurs destins sont liés.
En septembre 1878, R. L. Stevenson accompagné d'un âne - mais à pied - traversait en douze jours les Cévennes, de Monastier à Saint-Jean-du-Gard. Dormant sous les étoiles qui avaient éclairé la révolte des camisards, attiré par la voix lointaine d'une flûte, emporté par les ombres qui valsaient en mesure à l'appel du vent, se lavant dans l'eau courante des rivières, amical envers les moines trappistes comme envers les dissidents protestants, il découvrit la magie des rencontres, la complicité des paysages, l'ivresse de la liberté. Trouvant dans une approche sensuelle et poétique de la nature toutes les raisons de croire en l'amour qui allait changer son existence, il ramena, de cette marche sur les chemins des bergers, le livre le plus cordial et le plus confiant en la vie.
1924. Pour la première fois, une femme étrangère réussit à entrer dans Lhassa, capitale interdite du Tibet !
Huit mois auront été nécessaires à Alexandra David-Néel pour relever ce défi extraordinaire. Huit mois d'un long périple à travers les immenses solitudes du « pays des Neiges ». Huit mois d'une vie rude et dangereuse sous l'appparence d'une mendiante tibétaine !
À une époque où personne ne parle de « raid », c'est une aventure exceptionnelle que nous décrit ici l'auteur ! Elle y ajoute sa propre quête spirituelle, et ce regard fasciné qu'elle porte sur la civilisation tibétaine.
Voici rassemblés pour la première fois en un volume de poche trois ouvrages de Nicolas Bouvier : "Journal d'Aran", "Chronique japonaise", et "Il faudra repartir". Après Winnicott et Benjamin, Payot continue de publier dans cette collection les oeuvres incontournables des auteurs du catalogue.
Voici une échappée vers les cimes, loin de nos vies confinées, étouffées, avachies. Enfant de la neige et des sapins, amoureux des vaches et curieux des loups, Pascal Bruckner renoue avec sa jeunesse à mesure qu'il monte en altitude. Cette autobiographie sensible dresse aussi un constat inquiet. Le Pays d'en haut est aussi merveilleux que fragile, menacé par son propre succès. Mais pourquoi grimper au sommet si c'est pour en redescendre, pourquoi tant d'efforts pour un résultat si éphémère ? C'est l'énigme de la montagne. Toute ascension est un exercice d'amitié et de dépassement.Dans un style chatoyant et sensuel, ce livre fond dans une même neige littérature et philosophie, rituels d'une pratique passionnée et questionnement sur le sens de la vie. La ruée vers les sommets n'est-elle pas à sa façon un défi au temps et la célébration d'une beauté périssable ?Une libre méditation, sobre et belle, sur ce que la montagne, au fil du temps, révèle du corps, du désir et de l'existence. Roger-Pol Droit, Le Monde des livres.
De son périple africain du début des années cinquante, Joseph Kessel rapporte des expériences inoubliables, du lac Victoria au Kilimandjaro : la rencontre d'une tribu de Pygmées au bout d'une piste improbable ; la traversée en bateau à moteur du Nil, fleuve mythique ; l'authentique récit, au cours d'une soirée au coeur de la brousse, de l'amitié entre une lionne et une petite fille... Les captivants reportages d'un géant de la littérature du XX? siècle : un sens du détail sans égal, une troublante magie.
A l'été 2019, alors qu'elle parcourait seule, en Turquie, le trek du Chemin des Soufis, Linda Bortoletto faillit mourir dans les montagnes d'Anatolie centrale, victime d'une agression sexuelle dont elle réchappa par miracle et qui la laissa dévastée. Quelques mois plus tard, elle décidait de se lancer dans un périple de résilience et de purification en affrontant l'un des treks les plus difficiles de la planète, le Greater Patagonian Trail, qui, depuis Santiago du Chili, traverse les Andes sur trois mille kilomètres non balisés, absolument sauvages, dangereux, où règnent les quatre éléments : volcans en activité, torrents déchaînés, apocalyptiques tempêtes, végétation parfois infranchissable. Ce défi la conduira au bout du monde, là où renouer avec la vie.
«Je ne vis qu'au rythme de mes bêtes, qui décident seules de la longueur des étapes et du choix des escales. Je suis à la fois libre et esclave, à la fois homme et cheval. Une herbe riche me fait tout autant rêver qu'un beau paysage. Ma propre situation m'importe peu en regard du bien-être de mes chevaux ; l'inconfort m'indiffère, tout mon être est au service de la piste.» De l'aridité des steppes kazakhes aux riantes montagnes kirghizes, des plateaux tadjiks balayés par le vent aux vallées afghanes baignées de soleil, Nicolas Ducret s'aventure sur des terres mythiques, marquées par les conquêtes successives, et découvre des peuples généreux, aguerris et libres.
Dans Liguries, on découvre un Calvino arpenteur minutieux des paysages, homme de l'espace et non du temps, animé par une pulsion de voir et de décrire qui fut aussi forte que celle de raconter. Liguries est constitué de cinq proses et d'un ensemble de poèmes (les « Eaux fortes de Ligurie », rédigés pendant la période de la Résistance). Les proses s'étalent de 1945 à 1975 : « Ligurie maigre et osseuse », géographie humaine de la Ligurie comparée à une échelle ; « Sanremo, ville de l'or », qui se penche sur le destin de cette ville vouée à l'argent dans une région de pauvres gens ; « Ligurie », vaste et forte présentation des caractéristiques physiques d'où ressort une impression d'inquiétude et de fragilité de la vie ; « Savona :
Histoire et nature », qui suit le plan de la ville dans l'espace et dans le temps ; et « La mer forme le troisième côté » (sur Gênes) ». A travers les textes qui le composent, Liguries est bien un guide de la Ligurie : de son littoral, de son arrière-pays et de deux de ses principales villes, Gênes et Savone. On y suit cette fine languette de terre qui forme comme un accent circonflexe ou un sourcil sur l'oeil de la mer entre la France et l'Italie. On y découvre l'histoire de cette terre de batailles, on y comprend l'économie et la société ligures.
«Vitesse, voile, compétition. Je n'ai jamais imaginé la navigation autrement ; je ne pourrais jamais la voir différemment. Et cela reste ma seule passion.»Avec l'humour et le franc-parler qu'on lui connaît, Jean Le Cam revient sur son incroyable carrière de marin. De ses débuts avec Éric Tabarly au mythique Vendée Globe, il nous emmène dans les coulisses de la course au large.
«Au fond, je sais que je n'ai pas d'autre choix que de repousser au maximum les frontières de ce que je sais faire pour avoir la possibilité d'éprouver un plaisir essentiel et puissant.» Rien n'arrête Kilian Jornet. Sans cesse en quête de nouveaux défis, la légende de l'ultra-trail est née pour affronter les sommets. L'impossible, il l'a déjà atteint, lors de sa double ascension de l'Everest. Cette vie passée à repousser les frontières de l'extrême repose sur une discipline rigoureuse, des entraînements réguliers et pénibles et une maîtrise technique irréprochable : toute victoire a un prix. Dans ce récit poignant et profondément honnête, Kilian Jornet se confie. Il raconte son enfance, ses choix, ses peurs, ses aventures hors norme, ses trophées et ses erreurs. Avec humilité, il témoigne de sa carrière prodigieuse. Avec enthousiasme, il nous conduit avec lui, là-haut, goûter l'air des cimes et partager ce qui seul compte : l'amour puissant de la montagne.
Lorsqu'il décide de parcourir en solitaire les 40 000 kilomètres de l'équateur, Mike Horn se lance un défi inouï. Des côtes d'Afrique aux portes de l'Asie en passant par l'immensité du continent américain, il devra traverser trois océans, autant de jungles impénétrables ; deux sommets de 6 000 mètres, des pays en guerre, rongés par la maladie, envahis de faune hostile et de flore vénéneuse. Son exigence est stricte : jamais il ne quittera la " latitude zéro ", jamais il ne s'éloignera de cette ligne imaginaire... Avec cette aventure où le destin du voyageur bascule au gré des tempêtes et des rencontres, Mike Horn se lance dans un violent face-à-face avec le monde : envoûtante de beauté, sa route croisera l'errance des damnés de la terre, des chercheurs d'or de l'Amazonie aux peuples d'Afrique en guerre.
Faire le tour du monde.
Sans doute l'un des plus vieux rêves de l'homme. En 1968, le Sunday Times décide d'organiser la première régate en solitaire et sans escale, en doublant les trois caps : Bonne-Espérance, Leeuwin et Horn. Avec d'autres, Bernard Moitessier relève le défi et prend congé des siens dans le port de Plymouth. Seul entre mer et ciel, il relate dans son journal de bord ses dix mois sans toucher terre, sa vie au quotidien sur le Joshua, les dauphins, les poissons volants et les étoiles.
La longue route est un chant, un poème à la mer, une grande aventure dont nous sommes les témoins directs.
« Le voyageur est une source continuelle de perplexités. Sa place est partout et nulle part. Il vit d'instants volés, de reflets, de menus présents, d'aubaines et de miettes. Voici ces miettes ». Trois magnifiques textes sur le Japon où l'auteur de L'Usage du monde entremêle récit de voyage et histoire de l'archipel. Un moment de pur plaisir.
Long de plus de trois mille kilomètres, le Yukon traverse le Canada et l'Alaska avant de se jeter dans la mer de Béring. Chaque été, depuis la nuit des temps, les saumons royaux remontent ses eaux pour retourner pondre et mourir sur leur lieu de naissance. C'est l'un des derniers endroits sauvages de la planète.
En entreprenant ce long et difficile voyage en canoë afin d'accompagner les saumons dans leur migration, Adam Weymouth souhaitait constater les effets du réchauffement climatique sur une nature presque vierge et coupée de tout. C'est l'existence même du saumon royal qui est menacée, mais aussi celle des communautés autochtones qui dépendent de lui, et dont l'auteur dresse un portrait inoubliable. S'interrogeant sur notre relation de plus en plus complexe avec le monde vivant, il nous offre le récit captivant d'une aventure extraordinaire, et nous invite à une immersion élégiaque au coeur des mystères de la vie.Un récit captivant. Le Monde.Traduit de l'anglais par Bruno Boudard.
Bernard Ollivier aura cheminé, la retraite venue, d'un bout à l'autre de l'Asie, d'Istanbul à Xi'an, en longeant l'ancienne route de la Soie. Quatre années passées les chaussures aux pieds, essentiellement à la belle saison, afin de pouvoir franchir les hauts cols d'Anatolie et du Partir impraticables en hiver. Quatre années racontées au fil des jours dans un récit qui n'est en rien l'évocation d'un exploit mais bien le partage d'une aventure humaine rare, par un voyageur émerveillé allant de rencontre en rencontre et qui constate que son projet lui est aussi mystérieux que le monde.
Après "Le chemin des anges" et "Le souffle des Andes", voici le troisième volet de la quête initiatique de Linda Bortoletto, exploratrice et écrivaine qui arpente depuis plus de dix ans les régions sauvages et spirituelles du globe. Après avoir repris goût à la vie à la suite de son agression sexuelle (voir "Le souffle des Andes"), Linda décide qu'il est temps de renouer avec sa féminité. Elle part sur les traces de sa mère et de sa grand-mère, en Indonésie. Spiritualité, secrets de famille et chemins perdus jamais empruntés par les touristes sont au menu de ce "Miroir de Bali".
«Avec mon sac, j'ai l'impression d'être une énorme tortue. [...] Une tortue, oui, mais quelle tortue ! Une tortue qui a parcouru des centaines de kilomètres seule dans les bois, qui a croisé ours et orignaux, qui a lutté contre la canicule, le vent, la pluie, qui a supporté un Français de l'Ontario casse-bonbons, qui a réalisé une petite cascade plutôt réussie à la descente du mont Pointu, qui a bouffé du gruau tous les matins, et même du gruau froid dégueulasse à la fin !, qui a gravi des sommets découverts par les plus brillants géologues américains, qui a marché sur des plages secrètes le long de falaises chaotiques, qui s'est farci le Nicol-Albert avec un monstre sur le dos, qui a fait confiance à un drôle de type en décapotable, qui n'a bu que l'eau des ruisseaux en guise de grand cru, qui n'a dû pleurer qu'une ou deux fois, qui a affronté mouches noires, maringouins et brûlots, mais qui a vécu, vécu, vécu... la grande vie !»
Dans un livre qui mêle étroitement pérégrinations pédestres, vagabondage philosophique et littéraire,souvenirs personnels et interrogations sur le sens de l'existence, Patrick Tudoret, marcheur invétéré, convie le lecteur à le suivre, à s'interroger lui-même sur ce qu'est la marche.
Dans ce Vendômois qui lui est cher, sur les chemins de Compostelle, dans les forêts de Sologne ou les rues de Paris, mais aussi aux quatre coins du monde et dans ses métropoles, Patrick Tudoret réfléchit au sens de cette quête ambulante - si importante pour lui, et qui est le propre de l'homme. Car marcher n'est pas qu'utilitaire, mais participe de toute la vie humaine, de la découverte du monde à la flânerie nocturne, du corps à corps avec la nature jusqu'à la réflexion philosophique, la contemplation, la spiritualité, jamais aussi vivantes que lorsque l'homme met un pied devant l'autre.
Dans ce compagnonnage avec l'auteur, le lecteur trouvera la joie de rencontres pleines de surprises et le bonheur de se découvrir lui-même, en traçant son propre chemin.
Valentin Pajetnov, biologiste spécialisé en zoologie, recueille des oursons bruns orphelins au coeur du massif forestier de Valdaï, à 400 kilomètres de Moscou. Il les élève sans les apprivoiser, pour pouvoir les réintroduire à la vie sauvage. Cette proximité avec les ours lui permet de les étudier et de réunir nombre de données sur leur comportement.
Dans ce livre, véritable ode à la vie sauvage et à la nature, l'auteur nous transporte au plus proche de ces mammifères solitaires. Premiers essais alimentaires, expéditions dans la forêt, instincts sauvages, instants de chasses... Le récit retrace le parcours quotidien des oursons et l'exigence de la méthode Pajetnov : un silence absolu et un camouflage total sont de rigueur pour permettre aux animaux d'être aptes à la survie en milieu naturel.
Faut-il voyager à tout prix ?
Ils ont une vingtaine d'années, et rêvent d'horizons lointains et de grandeur. Il leur faut le monde. Les deux cousins partent sur les routes avec, pour toute richesse, quelques bouteilles de vin, des livres et une antique Peugeot 204 pour le moins inadaptée aux pistes qu'ils vont devoir affronter. Cap vers l'est : l'Europe, la Turquie, la Russie, le Japon, les États-Unis, le Mexique... jusqu'au confinement mondial.
Le voyage au grand air devient alors un périple de l'intériorité.
Entre crevaisons et quête spirituelle, traversée des villes et des bois, ils font un road-trip détonnant où l'humour le dispute à la réflexion philosophique, les anecdotes mordantes aux moments de grâce. Avec une réflexion : faut-il voyager à tout prix ?