Cicéron Angledroit est détective privé en banlieue parisienne. Quand il ne croule pas sous les affaires, ce qui est régulièrement le cas, il partage son temps entre sa fille et ses maîtresses. Mais voilà, tout à coup il se retrouve avec deux dossiers sur le dos. D´un côté, une sombre histoire de policiers pas très honnêtes, de l´autre, un mystère autour d´une naissance... Avec son flegme et son humour légendaires, Cicéron mène l´enquête.
« Je veux juste que tu me retrouves la famille Elédan. Que tu me les situes. Je veux juste les empêcher de continuer leurs trafics. J'ai pas envie de m'en prendre à eux, ça me retomberait sur le nez, mais je veux juste leur pourrir leur bisness. Je ne tolère pas qu'ils s'en sortent et continuent de prospérer dans la région. Maria m'a souvent fait ton éloge. Elle m'a dit aussi que tu étais pote, c'est pas le terme qu'elle employait, avec le commissaire. Je voudrais que tu agisses de deux manières différentes et complémentaires. Un, que tu trouves où se planque Vaclav pour qu'on le gêne dans ses combines et, deux, que tu informes et influences les flics pour que de leur côté aussi ils le tannent. Tu vois, rien de bien illégal ni de très compliqué pour un détective comme toi. »
« C'est la première fois de ma carrière, pourtant déjà longue et entièrement déroulée dans des quartiers guère privilégiés côté sécurité, que je suis confronté à une telle violence que je ne comprends pas. Je n'arrive qu'à articuler un "pourquoi ?". - Les deux vieux ont vu des choses qu'ils n'auraient pas dû voir. - Quelles choses ? m'étonné-je. - Le paquet de fric, le lieu où il a été découvert et la tête de ceux qui sont venus le récupérer. » Lorsqu'un couple de quidams se retrouve en possession du butin de trafiquants de drogue, ce n'est pas vers la police qu'il se tourne, mais vers un détective bien moins regardant : l'inénarrable Cicéron Angledroit. Et cette fois-ci, le privé, loin de se douter où il met les pieds en acceptant l'affaire, en perdrait presque son flegme légendaire. Cavale, faux semblants, meurtres... Le puzzle est tordu et riche en surprises, tour à tour grave et décalé : irrésistible, à l'image de notre héros.
Mais qu'est-ce qu'il lui prend, à la mère Costa, de me demander d'enquêter sur la mort de son mari enterré depuis dix ans ? Si j'accepte, c'est bien parce que j'ai besoin de sous. Et puis il y a cette histoire de truands de banlieue qui explosent à chaque coin de rue. Et ces SDF qui n'en sont pas. Ajoutez une ou deux femmes mariées, un Yorkshire. Mélangez le tout et dégustez ! Mais c'est qui qui tue ? Pour le savoir il va falloir me suivre, moi Cicéron Angledroit, jusqu'au bout de cette histoire. Sacrément séducteur, non moins nonchalant et caustique, Cicéron Angledroit est un détective comme on les aime : irrévérencieux, un peu voyou, travaillant dans les marges. Un personnage qui s'inscrit dans la lignée des San Antonio et Burma, qui, à travers son regard décalé et impertinent, nous entraîne dans les noires arcanes d'une famille en apparence bien sous tout rapport. et qui livrera ses secrets d'une manière pour le moins déconcertante.
"- Où est ma fille ? Dites-moi où est mon enfant, je vous en supplie. implora Denise, mais son agresseur resta de marbre. L'inconnu avait déposé délicatement Loïs sur un matelas. La petite fille eut juste le temps d'apercevoir d'autres lits avant que la lourde porte se referme sur elle. Au matin elle fut réveillée par une petite main qui caressait sa joue. - Je m'appelle Cristal et voici Simon, comment tu t'appelles ? - Loïs. - Cette enfant est un ange. Elle est si belle, paraît si pure avec ses boucles blondes, sa peau de porcelaine et ses yeux si bleus. - Elle vaut bien un petit supplément, dit l'inconnu en tendant la main vers son interlocuteur. Elle n'est arrivée qu'hier soir. Personne n'y a encore touché. - Alors elle a encore plus de valeur, dit-il en sortant quelques billets qu'il glissa dans la poche de la chemise de l'inconnu."
« Il venait à peine d'apercevoir une cape noire déposée sur la chaise à sa gauche que brusquement, un homme portant catogan et une forte dague à la main droite bondit devant lui. Jean-Marie eut un geste d'effroi. » Le 23 octobre 1764, Jean-Marie Leclair, violoniste et compositeur au faîte de sa gloire, est retrouvé assassiné de trois coups de couteau dans sa maison. Un crime qui, de nos jours, n'est toujours pas élucidé... Après plus de deux siècles, Michel Lorge nous peint avec un talent inouï la dernière journée d'un artiste trop tôt disparu. Tel un chef d'orchestre, l'auteur dirige d'une main de maître son récit. S'agit d'un crime passionnel, d'une rivalité entre artistes ou d'un triste concours de circonstances ? L'auteur nous transporte avec minutie dans le Paris du XVIIIe siècle. Une reconstitution grandeur nature pour un roman digne des meilleures enquêtes policières. Le coupable sera-t-il enfin révélé ?
Un avion en détresse, un orage de fin du monde qui l'emmène au crash au coeur d'une région montagneuse et désertique au centre du Kenya.
De toutes les personnes à bord, elles sont deux à survivre au chaos effroyable de l'accident: Mylêna Milan et Julien Levernois.
Deux inconnus qui se retrouvent agrippés l'un à l'autre et qui, en l'absence de secours rapides, vont s'épauler et partir à l'aventure pour sauver leur vie. C'est ainsi que débute leur histoire...
Une histoire dont la prolongation les conduit dans une maison perdue aux fins fonds d'une campagne française. Ils espéraient pour la circonstance, passer une soirée plaisante; malheureusement, très vite tout a dérapé.
Au petit matin, Levernois groggy a tout oublié, ou presque, des évènements du début de nuit; Mylêna quant à elle, n'est plus dans la demeure...
Tenace, acharné, inébranlable malgré les difficultés et menaces dont il est l'objet, Julien Levernois s'obstinera à démêler les fils d'une énigme oppressante; il ira jusqu'au bout, là où il a rendez-vous avec son destin...
«?«Ah?! le spectacle du lac au petit matin?! L'heure exquise», pensait-elle. La légère brume qui monte sous le soleil levant, le clapotis de l'eau qui vient vous bercer pour prolonger la nuit, le gazouillis des oiseaux qui grimpe jusqu'à la ferme à travers le bocage?: les cris des chardonnerets, des fauvettes, des pics épeiche, des tariets des prés et celui des huppes fasciées avec leur long bec arqué?! Et le ballet des papillons aux couleurs intenses comme la petite tortue, le fadet commun, le paon du jour. et même celui des libellules?! Un ravissement?! Mais quel ne fut pas son effarement en ouvrant les fenêtres de découvrir au bout du lac, devant les tentes des campeurs, un groupe de voitures de pompiers et de gendarmes.?» Un roman policier où le mystère et le suspense trouvent leur force par un contraste saisissant avec la superbe nature landaise et l'atmosphère de fête et de chaleur qui y règne. L'auteur a parfaitement su mettre en relief la beauté des lieux au coeur d'une intrigue psychologique des plus haletantes. On se surprend à être aussi charmé par le cadre du récit que concentré sur la résolution de l'affaire. Une lecture qui fleure bon les vacances.
Le meurtre d'un client homosexuel au Club Med d'Agadir n'est pas un cas isolé. Venus déguisés en Gentils Membres épauler la police marocaine pour élucider la mort de ce touriste français, le capitaine Le Guen et le lieutenant Muller vont déterrer trois morts suspectes survenues ces dernières années dans des Clubs Med du Sénégal, d'Espagne et de France. Ils remonteront la trace d'un tueur au passé douloureux, animé par le seul désir de vengeance. Lorsque l'enfer s'invite au paradis : Joe Tanghe choisit des cadres de rêve pour semer les pièces d'un puzzle sordide. De l'île Maurice à Rome, via le Maroc, il suit la fuite en avant d'un écorché vif au fil d'une enquête rondement menée. Conjuguant dépaysement et suspense, un scénario solide pour un polar maîtrisé.
Julien Molinet, agent d'assurances à Dijon, est un personnage sans aucun scrupule. Bel homme de surcroît, il use de son charme pour placer auprès des clientes ses contrats douteux. Ambitieux, il veut conquérir la première place de son agence envers sa direction régionale. Pour ce faire, il séduit Nadia, une belle fille, clerc de notaire qui lui confie les adresses de clients aisés. La jeune femme comblera Molinet, dans tous les sens du terme, jusqu'au jour où tout bascule. Mais c'est sans compter la présence d'un témoin sur les lieux du drame...
Un assureur véreux, une femme fatale, un pactole à empocher, un témoin gênant, sans oublier le grain de sable qui fera toute la différence... Jean-Paul Martoire procède avec minutie à l'autopsie d'un plan machiavélique échappant au contrôle de son instigateur. Du fait divers au roman noir, il franchit le pas et assemble les pièces d'une tragédie ordinaire, crédible et inquiétante.
Six ans qu'il est parti. Six ans que sa mère est morte. Six ans qu'il rumine sa vengeance. Aujourd'hui, Léo revient enfin dans son village d'enfance, dans sa maison bleue. Il a vingt ans et soif de justice. Quelqu'un doit payer. Horgues, le patron de la scierie, l'homme qu'il tient pour responsable du drame, va découvrir ce que l'on ressent lorsqu'on vous prive d'un être cher, de son propre sang : Léo kidnappe sa fille de six ans. Jusqu'où est-on prêt à aller pour tuer sa souffrance ? Autour de la quête de vengeance et de la fuite en avant, Marie Ranc orchestre sous des airs de chronique rurale un drame à hauteur d'hommes. Un thriller psychologique implacable pour un tourbillon inexorable.
Il est coutumier de comparer la vie à un chemin Celui de John Porter a peut-être ceci de particulier que cet architecte ne s'y sent pas tout à fait à son aise, que cet homme y évolue comme dépossédé de lui-même, dans une atonie pesante Une sorte de brouillard quotidien, qui se voit soudainement percé par des cauchemars récurrents mais aussi des êtres qui croisent soudainement sa route : Smokey, l'Australien malade, Angus, lady Gwineth sont ainsi de ces êtres qui vont peser de leur poids sur son parcours, qui vont, implicitement, tenter de faire coïncider John avec ses envies et ses désirs. Et qui, à leur manière, vont le conduire à bouleverser sa vie et le plonger au creux du mystère lié à la Dame des Marches. Quête existentielle progressant presque irrésistiblement vers des brumes plus fantastiques et ésotériques, « La Gare » parvient, au moyen d'une écriture oscillant entre le blanc et le désincarné, à nous entraîner dans le sillage dun antihéros comme guidé vers une remise à plat de ses attentes et de sa vie. Comme orienté vers une histoire qui lui appartient tout autant qu'elle le dépasse. Comme attiré vers une destinée qu'il ne soupçonnait pas ou qu'il ne faisait que pressentir Avec ce roman, John Mauret signe une oeuvre aux détours et virages inattendus, à l'ambiance fascinante et ensorcelante.
Ça commence par un coup de téléphone. « Si vous voulez connaître la vérité sur la mort de votre mari, venez tout de suite me rejoindre dans la forêt, à la fontaine. » Puis un corps, ensanglanté. Des mots qui lui reviennent en mémoire. « Madame, il faut vraiment que je vous parle, c'est vital. Nous sommes vous et moi en danger. » Une voiture qui la suit, lui rentre dedans. Un cri au secours, un inspecteur dubitatif, jusqu'à ce qu'il découvre aussi le corps. Enfin un nouveau coup de fil. Un souffle. « Vous n'auriez jamais dû mêler la police à toute cette affaire. Cela ne vous a pas suffi de perdre votre mari ? Vous vous en mordrez les doigts ! » Et la vie d'Eve Langlois prend un tournant des plus inattendus et ne sera plus jamais la même. Mais ça, vous l'auriez deviné tout seul.
Hermine et Olivier sont des tueurs. Leur employeur ? Une branche secrète d'Interpol. Partis en Allemagne pour éliminer un groupe terroriste décidé à exécuter les membres d'un groupe de rock en pleine tournée, ils vont découvrir que leurs ennemis n'ont rien de commun avec leurs cibles habituelles. Si bien qu'Hermine devra compter sur ses dons pour le moins singuliers pour mener à bien son affaire et rester en vie. Fidèle à l'univers métalleux et vénéneux de son précédent opus, Patricia Cornuz déchaîne sur ses personnages torturés des forces qui les dépassent. Imprévisible, déroutant, Prédateur est un thriller déviant qui ravira les amateurs du genre.
À Paris en novembre 1962, Alicia Grandin est tuée par trois hommes. Dieu l'accueille dans son royaume, puis la renvoie sur Terre. Tout commence. Alicia et son amie Adeline traquent les coupables pendant que l'inspecteur Pierre Jaspar mène l'enquête. Le policier est confronté à des forces invisibles, à deux femmes vengeresses et un inconnu portant une redingote. « La prostituée releva le couteau et tourna la tête vers Alicia. Elle la regarda en lui souriant, puis planta le couteau dans la poitrine de Robert, une fois, deux fois, trois fois... plusieurs autres fois, avec un acharnement et une frénésie diabolique. Ses cris et ceux d'Alicia traversèrent la longue avenue, des hurlements de louves enragées. Il y avait en eux une énergie remplie de certitudes nourries des souffrances de la femme. »
Si vivre à Agen est à la portée de tout le monde, y finir d'aussi étranges façons à de quoi titiller le commun des mortels.... L'inspecteur Vladimir Karnaukhov sait bien que ses semblables sont multiples. Il sait sentir leurs troubles, déceler leur failles et débusquer leurs démons. Mais cette enquête va l'obliger à revoir des connaissances en sciences humaines qu'il croyait gravées dans le marbre de ses certitudes. Le jeu social auquel il va participer, le mettra en présence d'une galerie de portraits destinés davantage à le perdre qu'à le faire progresser pour découvrir cette vérité à laquelle tout le monde aspire si, bien sûr, elle n'est pas trop dérangeante. Que ces événements tragiques croisent le monde du cabaret donne aux artifices dont chacun se pare, un sens et une tournure imprévus. Ils rapprochent le bien du mal en dissipant la frontière qui les sépare, sans pour autant mettre en évidence ce qui leur va le mieux. L'inspecteur va devoir redoubler de discernement pour révéler les souffrances et faire tomber les masques. Mais sait-on jamais qui sont les autres ? Ce que nous sommes ? Ce qu'il faut laisser de soi pour mieux comprendre l'autre ?
La vie quotidienne d'une ville imaginaire d'une province non moins irréelle, pervertie par les manigances de notables bien peu reluisants. La mangrove grouille de crabes qui, ébahis, sortent de leurs trous. Un psychopathe rôde, avide de chair morte. Son obsession : pratiquer des chasses nocturnes tous azimuts ! Pas de quoi en faire " un calalou " direz-vous ? Mais, les crabes doivent jeûner quelque temps dans une barrique de piments z'oiseaux. Dans ce pastiche de roman policier désopilant et cocasse, l'auteur nous dresse un tableau hilarant et cruel des politiques et autres notables. Une galerie de personnages loufoques et des situations rocambolesques lui permettent de laisser libre court à une fantaisie narrative qui s'appuie sur le langage et son sens de l'absurde. Lisez donc plutôt car, selon l'auteur, " l'appétit vient en lisant ".
Affectée à la P.J. de Lyon, le lieutenant Lou Grimaud est confrontée dès sa prise de fonction à une série de meurtres aussi subtils que violents. Comme si le tueur, mélomane et pervers, l'avait attendue pour la tester. La musique de Mozart, n'adoucit pas vraiment les moeurs. Jeu de piste noire sur fond d'opera seria, une sombre partition où la moindre erreur peut conduire à la mort du chasseur sur la trace du fauve, une partie d'échec entre un chef d'orchestre masqué et une inspectrice, aussi obstinée que séduisante, qui apprend vite la musique.
Paris, demain. Une nuit d'été dans la capitale tentaculaire assommée par la canicule. Les rues sont calmes, peut-être un peu trop. Pas un souffle d'air, le silence pour seule rumeur. Et pour cause: véhicules à l'arrêt, poussettes abandonnées, corps inanimés sur le bitume La cité, en un instant, est devenue le théâtre d'un mal étrange et foudroyant. Pour les rescapés, le cauchemar commence.
- Il y a un hic, pressentit immédiatement Léa. Pour garder le suspens, le commissaire partit chercher un café et revint, quelques minutes plus tard, le gobelet brûlant dans les mains. Enfin, il reprit: - Mais, nous ne sommes pas dans le cas d'un crime « banal ». Les médecins qui ont examiné le corps de M. Abart m'ont affirmé que celui-ci était mort avant d'avoir reçu les balles dans le ventre. Cela compliquera un peu cette enquête, je le crains. [.] » M. Proust but une gorgée de café et ajouta : - Une autre chose étrange : l'agresseur avait les clefs de la villa et semblait connaître la maison. [.] Pour cette enquête, vous avez carte blanche. Tout est clair ? - Très. Ne vous a-t-on jamais dit qu'un parfait coupable ne l'est pas forcément ?